La galerie des trois jours du Ojura 2018

19, 20 et 21 mai 2018

Pour le plaisir des yeux, voici toute la galerie des trois jours du Ojura 2018 : photos et vidéos, toute l’histoire de trois jours de compétitions dans la forêt de Lamoura, sous le radieux soleil du printemps jurassien… Heureusement, la forêt mérite le voyage, quelque soit l’état des cieux.

(au printemps, la neige laisse quelques cadeaux en partant)

En Avril, ne sort pas tes balises… évidemment il faut quand même aller sur le terrain, ne serait-ce que pour voir si la carte ressemble encore à quelque chose après l’hiver. On stationne tranquillement sur le bord de la route, bien au sec, mais dès qu’on franchit la lisère de la forêt, changement d’ambiance… L’exploration se fait avec de la neige qui va selon les endroits de la cheville au mollet – plus quelques surprises où la couche de surface cache un trou et c’est toute la jambe qui y passe. Mais ce n’est rien, nous ne sommes qu’à la mi avril, la neige a encore le temps de fondre.

Juste pour mettre en perspective : le week-end suivant cette séance en forêt, les orienteurs français avaient rendez-vous pour le Championnat de France des Clubs en forêt de Rambouillet, au chateau de Neuville, à Gambais (lieu de tournage du film « peau d’âne », de Jacques Demy). Au passage, Gambais est également connu pour avoir été le lieu de résidence d’un certain Landru – charmant folklore local….

Trêve de digression : tout compte fait, on pourrait donc dire que c’est plutôt une bonne idée de ne pas organiser les CFC dans le Haut-Jura – à cette période du moins.

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Presque trois semaines plus tard, retour en forêt : la situation s’est nettement éclaircie, même si les grandes clairières au coeur de la forêt sont encore bien enneigées. Question chemins, pas de gros bouleversements mais la neige a laissé des traces : chemins dignes d’une piscine olympique ou ravinements dans les petits rentrants qui ressemblent à des chemins mais qui n’en sont pas, elle nous laisse quelques cadeaux à son départ.

Pour les éleveurs également les affaires reprennent : les clôtures ont fait leur ré-apparition dans les prés et les bucherons sont à l’oeuvre dans quelques zones. Mais pour le reste, la forêt est superbe et la météo est avec nous ! L’idéal aurait été qu’elle le reste jusqu’au week-end des compétitions…

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Comme chaque organisateur le sait, les derniers instants, la veille d’une course, sont un peu fébriles – alors, à la veille de trois jours de compétitions …

Premier départ, premier orage de grêle… la météo a pris son mauvais visage juste au premier jour des épreuves. Dommage, mais pas insurmontable : la plus grande majorité des concurrents ont pris leur départ comme prévu, et une part d’entre eux n’a même pas vu l’ombre d’une goutte ou d’un grelon !

Olivier Blanc-Tranchand a dégainé sa Go-pro et nous a concocté une petite vidéo de cette journée :

De mon coté, j’ai fait de mon mieux – mais la priorité était quand même de chronométrer les concurrents !

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Cette fois, l’orage a choisi d’arroser les derniers concurrents – mais certains y ont encore échappé, et parfois les mêmes que la veille : il y a des orienteurs qui ont plus de chances que d’autres, que voulez-vous…

Du coté des coulisses de l’organisation, la journée était tellement chargée pour moi que je n’y ai pas résisté : outre le chronométrage, c’était l’étape dont j’avais tracé les circuits. Stress et fatigue ont été plus forts que moi – j’ai passé une bonne partie de la journée en fort mauvais état, et encore, je ne vous parlerai pas de la soirée… Seul coté positif : ma relative absence a montré que notre installation informatique, pourtant relativement complexe car basée sur un réseau mixte wifi-ethernet et le logiciel MeOS, utilisé en réseau sur un total de cinq ordinateurs, était robuste. Et qu’accessoirement, il y avait au sein du club des compétences prometteuses pour ce qui est de la GEC – ma succession est en bonne voie…

Forcément, question photo, j’ai été encore moins efficace que la veille. Heureusement, la Go-pro d’OBT et ses talents au montage vidéo ont encore fait des merveilles :

Quelques photos quand même : (oui il y a surtout des membres du club Ojura, j’avais besoin d’images d’illustration pour les publications sur ce site !)

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Pour cette troisième journée, j’ai délégué mes fonctions de chronométreur et je suis allé voir en forêt ce que nous faisions subir à nos participants depuis deux jours… Coté chronométrage, pas de soucis, tout s’est bien passé, quasiment sans anicroche. Coté forêt, j’avoue que c’était plutôt agréable de se dégourdir les jambes, mais j’ai pensé une fois de plus que nos forêts sont certainement superbes, mais tout aussi certainement fort techniques et bien délicates pour l’orientation… même après y avoir passé autant de temps pour vous préparer ces trois jours d’épreuve !

Encore cette fois, Olivier nous a fait une vidéo comme il a le secret :

… et j’ai quand même tiré le portrait de quelques orienteurs – la plupart du temps en intérieur car il s’agissait cette fois des organisateurs !

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(et pour vous consoler : il n’y a pas que les coureurs qui ont pu bénéficier de la fraicheur de la pluie et de la tendresse des grelons jurassiens : si durant la compétition, lundi, le ciel a su se retenir pour laisser un bon souvenir aux orienteurs venus passer ce week-end dans le Haut-Jura, il a compensé en s’abattant sur la tête des Ojurassiens chargé d’aller ramasser les balises en forêt, quelques minutes après la fin de l’épreuve)

Toutes les photos de cet article sont visibles sur cette galerie google.

Dans les jours qui ont suivi les compétitions, nous avons parlé de course d’orientation dans l’édition jurassienne du Progrès : (25 mai 2018, cahier des sports)

Le Progrès, édition du Jura, 25 mai 2018 -
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